C’est dans ce même objectif que le commandement organise des représentations théâtrales. Le rhum distribué par l’armée était également important. Le système des tranchées exprime en effet une supériorité de la défense sur l'attaque constituant l'une des caractéristiques majeures de la Grande Guerre : toutes les offensives tentant de s'emparer des tranchées adverses (Somme en 1916, Chemin des Dames en 1917) entraîneront des pertes considérables en homme et se solderont par des échecs. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. Au début de l’année 1915, alors que les soldats s’enferment dans les tranchées sur le front occidental, les alliés décident de recourir à une stratégie périphérique pour contrer l’Allemagne. Leurs mains, leur visage, e) Comment est le moral des soldats ? Des rubriques ludiques composées de jeux, devinettes ou petits problèmes mathématiques, concours, viennent distraire le poilu. La désertion, lorsqu’un soldat décidait de quitter son unité militaire, était peut-être le signe d’un mauvais moral et souvent d’un excès de stress, d’une dépression mentale ou de traumatismes dus aux bombardements. Sous une forme fréquemment humoristique, ils ont pour but de distraire les combattants et d’entretenir le moral des troupes. L’orientation stratégique de la guerre avait des répercussions sur la vie quotidienne des soldats, mais les plaisirs simples étaient plus importants pour la santé de l’esprit, du corps et de l’âme au cours des longues nuits passées dans les tranchées ou des bombardements ennemis infernaux. La vie dans les tranchées La tranchée est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Le constat de Danneels sur l’origine de la persévérance des soldats durant la Grande Guerre correspond dans une large mesure aux conclusions tirées par les historiens actuels après s’être eux aussi penchés sur les motivations qui ont poussé la majorité des soldats à continuer à se battre pendant quatre ans. La vie au quotidien dans les tranchées (1914-1918) L a tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. HISTOIRE CM2 : Quelles sont les conditions de vie des soldats dans les tranchées ? Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchées.Dans ces abris où ils passent la majeur partie de leur temps, ils entretiennent et décorent, pour les rendre plus chaleureux. Le développement de la pratique du football dans l'armée française tient à plusieurs facteurs, exogènes comme l'influence de la pratique du football par les soldats britanniques, et endogènes comme la précarité vécue par les Poilus dans les tranchées qui explique leur besoin de distraction au retour du front. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de la terre contaminée par des produits chimiques. Les soldats demandaient souvent instamment à ceux qui étaient restés au pays de leur envoyer d’autres cigarettes de leurs marques préférées. Le livre Trois frères dans la Grande Guerre, de la collection « témoignages », des éditions Hachette, raconte, sous forme de lettres, la vie de trois paysans partis à la guerre. Il faut donc tuer le temps avec des activitées autres que l'entretien du matériel. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Il se confie parfois dans des carnets où il raconte l’horreur de son quotidien. Ami d’Édouard Manet (1832-1883), Joseph-Félix Bouchor (1853-1935) était un peintre de paysages et un portraitiste de talent. ® Les soldats gardent le contact avec l’arrière grâce aux courriers qui sont des témoignages de leurs conditions de vie 3) La démarche A. Collectif : Introduction de … 14-18 devient une immense tranchée. La simulation concernait les soldats qui faisaient semblant d'être malades ou s'infligeaient volontairement des blessures pour être dispensés de service militaire. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. L’automutilation pouvait prendre la forme d’une blessure par balle à la main ou au pied ou d’une infection à l’œil causée en le frottant avec de … Les pertes élevées, une nourriture de piètre qualité et le manque de sommeil étaient certains des nombreux facteurs qui menaçaient constamment de saper le moral, et par conséquent de diminuer l’ardeur au combat des armées de la Première Guerre mondiale. Le rhum était une récompense, un médicament et un moyen de motiver les soldats à se battre. Dans quelle mesure les militaires de hauts rangs ont-ils cherché à stimuler l’engagement et le moral des troupes et comment les soldats ont-ils réagi à ces tentatives ? Ils ont des photos, des souvenirs, et même des décorations d’intérieur. Questionnaire : N’oublie pas d’indiquer le document dans lequel tu trouves la réponse et de répondre par une phrase. Les poilus vivent dans des conditions difficiles dans les tranchées pendant 4 ans : "Je vis arriver venant des lignes trois habitants des tranchées. Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. La vie dans les tranchées est très pénible : Les soldats vivent et dorment à même le sol, dans la boue, ne se lavent pas, passent des heures terrés dans des abris trop petits pour s’y tenir debout. De nature un peu espiègle, «Moustache», comme on l’appelle là-bas, est connu de tous ses camarades et de tous ses officiers pour les tours qu’il aime jouer afin de remonter le moral des troupes. La vie quotidienne dans les tranchées est très difficile. En 1 re ligne, chacun observe l'ennemi de près. Sujet: Le quotidien des soldats dans les tranchées Lun 8 Nov 2010 - 14:37 Pour les inciter à garder le moral, le respect et la reconnaissance étaient très importants. Il y a, naturellement, l’administration des sacrements, mais aussi un rôle d’apostolat, qui consiste à visiter les soldats dans les tranchées. « (…) l’on tire depuis dedans les tranchées, mais le jour où il faudra faire une sortie et monter un assaut ce sera terrible et très meurtrier. D’autres simulateurs exagéraient leurs symptômes nerveux une fois loin des lignes, ou continuaient de les manifester. Sur les lignes du front belge, le moral est au plus bas. Les soldats soupçonnés étaient généralement envoyés dans des hôpitaux spéciaux pour les automutilations, passibles de la cour martiale et de peines allant de peines de quelques jours en campagne à l’emprisonnement. f) Que portent les hommes sur le document F ? Il faut dire qu’en cette veille de Noël 1914, après quatre mois de combat, dans le froid et la boue des tranchées, les soldats sont épuisés. Ils vivaient dans de la boue mélangée aux cadavres (« couchant au milieu des cadavres »doc4) de leurs compagnons et d’adversaires, avec la peur constante de mourir par le gaz, dans une attaque surprise allemande, par les bombardements des obus ou un général qui n’en peut plus de soi. Ils ont à affronter les bombardements ennemis, les rates, les intempéries et le … Pour cela, ils jouent aux cartes, ou à d’autres jeux, fabriquant des objets avec les moyens du bord, comme les douilles d’obus, écrivent ou lisent leurs courriers. Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Ils se proposent de déstabiliser les puissances centrales en attaquant l’Empire ottoman par le détroit des Dardanelles. C’était un lien important avec les personnes chères et les soldats gardaient un vif intérêt pour les activités de leur famille, de leurs amis et de leur communauté. Ceux qui avaient commis des infractions n’avaient pas droit au rhum; ceux qui s’étaient portés volontaires pour des raids dans les tranchées ou d’autres missions dangereuses recevaient une ration supplémentaire. Ils se blessaient suffisamment pour être dispensés de service sur la ligne de front et passer une longue convalescence dans un hôpital en Angleterre. Pour empêcher les désertions, l’armée imposa des peines extrêmement lourdes, pouvant aller jusqu’à la mort devant un peloton d’exécution. Tout d'abord dans les tranchées, il était impossible pour les soldats de se raser la barbe, ils se contentaient de la couper c'est pour cela qu'on les appelle aujourd'hui les "poilus". Lorsque le rhum était disponible dans les tranchées, les soldats en recevaient une petite dose le matin et une autre le soir. L’hygiène des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Les bonnes heures :P 13824 – L'Almanach 1918 p.6-33 Les coopératives militaires : P 3720 - Le Miroir, 1918, n°231, p.10 La cuisine dans les tranchées P 3720 - Le Miroir, 1918, n°230, p.2 B) Le combat, les armes Au cours du conflit, se développe une nouvelle façon de faire la guerre. Je les regardais avec effroi; ils étaient couverts de boue de la pointe de leur souliers à la calotte de leur képi, comme s'ils venaient de traverser un lac de vase. Les soldats recevaient des cigarettes qui faisaient partie de leur ration hebdomadaire et la plupart des hommes fumaient constamment. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Les lettres des soldats dans les tranchées étaient censurées par leurs officiers et souvent par différents postes de commandement derrière les lignes, mais les troupes combattantes racontaient tout de même leur vie dans les tranchées à ceux qui étaient restés au pays. Des colis de douceurs envoyées du pays étaient également un plaisir périodique. Sur 700 km, le soldat devient terrassier. Ils s’efforçaient de fournir aux soldats les petites douceurs qui pouvaient les aider à garder le moral. a) Colorie la période concernée sur la frise. Les Français font la même chose. Ils souffrent du froid, de la faim, de l’humidité et du « pied des tranchées ». Les traditions et les valeurs militaires étaient également importantes, même dans des armées constituées de civils comme au Canada, ainsi que le sentiment bien ancré qu’avaient la majorité des soldats de la justesse de leur cause. Les soldats de première ligne sont les plus exposés, surtout quand ils partent à l'assaut de la tranchée adverse. Ils n'ont d'autres choix que d'attendre, attaquer et défendre. Les rats et les poux infestent les tranchées. Les soldats avancent vers l’ennemi sous le feu des obus.Les mauvaise conditions de vie des soldats, la peur de mourir ou d’être blessé pèsent sur le moral du poilu. Sur un front de 800 kilomètres, s'étendaient les tranchées, lieux aux conditions de vie désastreuses où les soldats attendaient les ordres. L’automutilation était un autre moyen utilisé par les soldats pour échapper aux tranchées. La formation, une discipline stricte et un leadership fort motivaient également les soldats, et la peur des peines contribuait à rendre les soldats obéissants. Ils contenaient des aliments dont ils avaient bien besoin, des revues et des vêtements. Découvrez La vie des soldats dans les tranchées analysée par Alain GALOIN au travers d’œuvres et d’images d’archive. Dans l'enfer des combats, l'homme finit par perdre son humanité. Cette carte postale satirique montre un soldat qui simule les effets d'un traumatisme dû aux bombardements et comporte un poème sur les médecins militaires qui ne se laissent pas abuser. Quand les soldats s'installent dans les tranchées, ils comprennent très vite qu'ils y resteront pour une durée indeterminée. La simulation, similaire à l’automutilation, consistait à faire semblant d’être malade ou simuler un traumatisme dû aux bombardements, ou à s’infliger volontairement une blessure.