Les forts ceinturant la ville de Metz. Une charte de 880 atteste l’existence de ces murailles. adj protégé muhkem une ville fortifiée muhkem bir kent. La ville s’entoure d’une enceinte percée de plusieurs portes où sont réemployés des blocs d’architecture et des stèles des monuments romains. 1907-1913. Ses plans sont en partie suivis en 1676, puis repris au début du XVIIIe siècle par son élève Louis de Cormontaigne. Ouvrage de Fèves . La Feste Haeseler, rebaptisée groupe fortifié Verdun après 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz.Constitué des forts Sommy et Saint-Blaise, le groupe fortifié fait partie de la seconde ceinture fortifiée des forts de Metz.Il connut son baptême du feu, fin 1944, lors de la bataille de Metz Des tunnels souterrains relient souvent les différentes structures entre elles. batteries à l’est de la seconde ceinture fortifiée : batterie de Mont /Batterie Mont (1905-1907) ; La dernière modification de cette page a été faite le 4 février 2021 à 11:21. Montés sur affuts blindés, les canons pouvaient être déplacés par chemin de fer ou par la route. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes Alliées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Groupe Fortifié Jeanne d'Arc . Ce groupe fortifié, construit sur les communes de Pournoy-la-Grasse et de Verny, contrôlait la vallée de la Seille. Les dernières fortifications sont particulièrement soignées en raison de la position stratégique de cette ville entre la France et l’Allemagne. L’empereur Guillaume II, qui venait régulièrement à Metz pour inspecter les travaux, déclara à ce propos « Metz et son corps d’armée constituent une pierre angulaire dans la puissance militaire de l’Allemagne, destinée à protéger la paix de l’Allemagne, voire même [sic] de toute l’Europe, paix que j’ai la ferme volonté de sauvegarder[11]. En raison de leur vulnérabilité par rapport aux groupes fortifiés de la seconde ceinture fortifiée, ce groupe d’ouvrages fut surnommé « The seven Dwarves Â», les « Sept nains Â», par les GIs de la IIIe armée américaine, au cours de la bataille de Metz, qui se déroula entre septembre et décembre 1944. enacademic.com EN. L’ensemble de la ville est alors bastionné, rendant sa prise improbable. Pour ces travaux exceptionnels, le maréchal Niel affecte spécialement une somme de douze millions de francs or2. Ces forts, construits selon les théories de Hans von Biehler, constituent la première ceinture fortifiée de Metz. Parmi celles-ci, il convient de citer les casernes Ney, Barbot, de Lattre de Tassigny, Desvallières, Steinmetz, Grandmaison, Bridoux, Serret, Raffenel, Roques, Dupuis, Roques, Colin, Riberpray, Lizé et Raymond. La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. Dans les années 1890, Metz devient la plus grande place forte d’Europe[12]. Construits selon les théories de Séré de Rivières à la fin du Second Empire et de Hans von Biehler pendant l’ annexion allemande, ils valurent à la ville la réputation d’être la première place forte du Reich allemand. La Feste Lothringen, rebaptisé groupe fortifié Lorraine après 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz.Il fait partie de la seconde ceinture fortifié des forts de Metz et connut son baptême du feu, fin 1944, lors de la bataille de Metz. RU; DE; FR; ES; Remember this site Search! adj. Steinbruch-Stellung. Point d’appui Leipzig, entre les groupes fortifiés Lorraine et Jeanne-d’Arc. De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "ceinture fortifiée" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. 1899-1908. Un corps de caserne de cavalerie est construit à Chambière de 1732 à 1736. La Feste Lothringen, rebaptisé groupe fortifié Lorraine après 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz. Les casernes ont généralement des murs de plus de deux mètres d’épaisseur et une couverture de plusieurs mètres de terre compactée, souvent renforcée par une chape de béton d’un à deux mètres d’épaisseur. Dictionnaire Français-Turc. La première ceinture fortifiée de Metz se compose des forts de Saint-Privat (1870), de Queuleu (1867), des Bordes (1870), de Saint-Julien (1867), Gambetta, Déroulède, Decaen, de Plappeville (1867) et du Saint-Quentin (1867), la plupart inachevés ou à l’état de projet en 1870, lorsque la Guerre Franco-prussienne éclate. Un tribunal militaire, une école de guerre, de nombreuses dépendances et plusieurs arsenaux complétaient par ailleurs ces infrastructures militaires. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes alliées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Signaler. batteries à l’intérieur de la première ceinture fortifiée : batterie de Queuleu, à l’arrière du fort de Queuleu ; batteries à l’intérieur de la seconde ceinture fortifiée ; batterie du trou du lièvre, à l’est des forts. En septembre 1944, les forts situés à l'ouest de Metz, occupés par les troupes allemandes, ont résisté pendant plusieurs semaines aux offensives américaines. Du nord au sud, la batterie de Sainte-Barbe (1907-1909) contrôle la route de Bouzonville, la batterie de Silly (1905-1908) et la batterie de Mont (1905-1907) contrôlent la route de Sarrebruck, et la batterie de Sorbey (1905-1908) contrôle la route de Morhange. Property Value; dbpedia-owl:abstract: La Feste Mercy, rebaptisée Feste Freiherr von der Goltz en 1911, puis groupe fortifié La Marne en 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz, dans le bois entre Jury, Mercy et Ars-Laquenexy. Aujourd’hui, outre ces forts avancés, de nombreuses casernes et terrains militaires dans l’agglomération messine et les communes avoisinantes rappellent encore le passé militaire de la ville de Metz. Foire Internationale de Metz : … La Feste Kaiserin est l’un des groupes fortifiés les plus vastes de ces fortifications. La Feste Kaiserin, rebaptisé groupe fortifié Jeanne-d ‘Arc en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée des forts de Metz, en Moselle. Carte interactive des anciens remparts de Metz, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fortifications_de_Metz&oldid=178682799, Bâtiment de Sébastien Le Prestre de Vauban, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Victor Simon, « Rapport sur le mémoire de. protégé muhkem une ville fortifiée — muhkem bir kent. En 1324, l’enceinte compte plus de dix-huit portes ou poternes : la porte Serpenoise, la porte Saint-Thiébaut[3], la porte en Chandellerue, la porte des Repenties, la poterne Saint-Nicolas, la porte Mazelle (à Maizelle), la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe, la porte du pont Dame-Colette, la porte du Haut-Champé, la porte de France[note 2], du Pont Rémond (ou Renmont) de la Saux-en-Rhimport, de Chambière, de l’Hôtel-lambert, d’Outre-seille, du Pontiffroy, du pont des Morts, d’Anglemur et de Patar[4]. La Feste Lothringen, rebaptisé groupe fortifié Lorraine après 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz. La Feste Kronprinz, rebaptisée groupe fortifié Driant en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée de Metz, en Moselle.La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins.Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes alliées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. 1904-1906. Pour ce point stratégique majeur pour la défense de l’empire[note 3], l’état-major allemand poursuivit sans discontinuer les travaux des fortifications jusqu’à la Première Guerre mondiale. Des galeries « de contremines Â» sont parfois placées en avant des ouvrages. À la veille de la Première Guerre mondiale, Metz était donc devenue l'une des premières places fortes au monde[7]. À partir de 1900, le béton armé remplace définitivement les façades en pierres de taille. Enfin, un réseau téléphonique centralisé reliait l'ensemble de ces sites à l'état-major de la place. Une partie de cette enceinte est toujours visible le long de la Seille. Watch Queue Queue La lunette de la Cheneau, ou fort Gisors, est construite de 1822 à 1831[9]. Des batteries de canons sur affûts cuirassés sont construites entre les forts des première et seconde ceintures fortifiées et à l’est de la seconde ceinture : Pour protéger le front à l’est de la seconde ceinture fortifiée, quatre ouvrages d’artillerie furent construits entre 1905 et 1909. … Avant linvention de lartillerie rayée, la place de Metz était considérée comme imprenable2. Ouvrages Kellermann . La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. Les fortifications voulues par le maréchal Belle-Isle sont renforcées et développées. Ces fortifications sont particulièrement soignées en raison de la position stratégique de cette ville entre la France et l’Allemagne. À suivre. Les forts détachés et les groupes fortifiés de l’agglomération messine furent épargnés durant la Première Guerre mondiale, mais prouvèrent tout leur potentiel défensif au cours de la bataille de Metz, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Florian Perrin. Outre ces forts avancés, de nombreuses casernes de cette époque, comme les quartiers Barbot, Bridoux, Colin, Desvallières, Dupuis, Féraudy, Lattre-de-Tassigny, Lizé, Raffenel, Reymond, Riberpray, Roques, Séré-de-Rivières, Serret, Steinmetz, ou Thomassin, ainsi que de nombreux terrains militaires dans l’agglomération messine et les communes avoisinantes, rappellent le passé militaire de la ville de Metz. Du Moyen Âge jusqu’à la fin du XIXe siècle, le quartier de l’Amphithéâtre sert de glacis pour les fortifications au sud de la cité. Coordonnées 49° 04′ 22″ nord, 6° 02′ 49″ est. En plus des constructions fixes, des emplacements pour pièces d'artillerie mobiles ont été aménagés à des endroits stratégiques, à Metz même, mais surtout sur la seconde ceinture fortifiée. Wolfsberg-Stellung . 62 relations. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes Alliées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Jusqu’au début du XVIIIe siècle, les soldats étaient logés chez l’habitant, ce qui ne manquait pas de créer des problèmes entre la population civile et la garnison. Le fort de Queuleu [2] est situé au sud-est de Metz, sur le contrefort compris entre le ruisseau de la … Aux IIIe et IVe siècles, les édiles de la cité font construire les premiers remparts de pierre, pour faire face aux premiers assauts des barbares. Protection néant. Il fait partie de … … Au fort Moselle, on construit un hôpital militaire royal pouvant accueillir 2 000 malades et un corps de caserne d’artillerie. Au hasard des mutations, les plus grands noms de l’armée allemande, comme Göring, Ribbentrop ou Guderian, sont par ailleurs passés par Metz, acquérant la conviction que cette place forte, jugée inexpugnable, était définitivement allemande[6]. Après le traité de Francfort, le système défensif de Metz est complété par les ingénieurs militaires allemands, par la construction de sept autres forts, entre 1871 et 1898. Ouvrages d'Amanvillers . Avant l’invention de l’artillerie rayée, la place de Metz était considérée comme imprenable[10]. Ce dispositif, conçu notamment par le colonel Séré de Rivières, était inachevé en 1870. Les forts sont généralement composés d’une ou plusieurs « casernes fortes Â», entourées de casemates ou de blockhaus plus petits. Metz intra-muros est alors une ville de garnison allemande animée, où se côtoient des Bavarois aux casques à chenille, des Prussiens et des Saxons aux casques à pointe et aux uniformes vert sombre, ou encore des Hessois aux uniformes vert clair. Malgré les bombardements dans le quartier de la gare, c'est dans une ville globalement intacte que les troupes françaises feront leur entrée le 18 novembre 1918[9]. Devant la Feste Lothringen, plusieurs autres ouvrages d’infanterie sont construits, l’ouvrage de Fèves, d’Horimont I, II, III (Canrobert), d’Amanvillers et de Vémont (Richepance). Les casernes, enterrées sur trois côtés, tournent le dos aux tirs ennemis, n’offrant aux regards qu’une façade appareillée pour les plus anciennes, ou bétonnée pour les plus récentes. Paradoxalement, la ville fortifiée ne fut que peu touchée par les combats de la Première Guerre mondiale, hormis les bombardements aériens de l'aviation française[8]. À la chute de l’Empire romain, les fortifications tombent en ruine ou sont intégrées à l’habitat urbain. La ville ainsi enclose n’avait plus qu’une longueur de 1 200 m et une largeur de 600 m et sa superficie était ramenée à 70 ha. Des casemates de flanquement, armées de canons ou de mitrailleuses, et des observatoires, renforcent souvent le dispositif défensif. This video is unavailable. La Feste Wagner, rebaptisé groupe fortifié l’Aisne par les Français en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée de Metz, en Moselle. Cormontaigne conçoit les doubles couronnes en miroir. 1912-1916. Des ponts-levis à contrepoids variables remplacent les ponts dormants sur les rivières, les portes et les remparts de la place sont entièrement reconstruits. Alors que Metz se débarrasse de son carcan bastionné hérité du XVIIIe siècle, un palais de l’intendance, un palais du Gouverneur, un nouvel hôpital militaire et de nombreuses casernes se construisent pour répondre aux besoins de la nouvelle garnison allemande, qui oscille entre 15 000 et 20 000 hommes au début de la période[13], et dépasse 25 000 hommes avant la Première Guerre mondiale[14]. Feste Lothringen . It is part of the second fortified belt of the city of Metz, built by the Germans as part of the fortified system ′′ Moselstellung ′′ from 1899 to 1916, a true ancestor of the Maginot line, and with a impressive … Les groupes fortifiés sont systématiquement dotés de centrales électriques autonomes. La dernière modification de cette page a été faite le 11 janvier 2021 à 16:26. Le fort de Queuleu, ou fort Goeben [note 1], est un fort militaire de la première ceinture fortifiée de Metz, construit entre 1868 et 1870.Il bénéficie de renforcements importants à partir de 1889 et sert de camp d’internement nazi durant la Seconde Guerre mondiale.. Contexte. 2:02. Contexte historique. Les forts les plus anciens sont entourés de larges fossés, véritables douves sèches, dont la profondeur atteint par endroits une dizaine de mètres. La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. Ces « casernes fortes Â», enterrées sur trois côtés, tournent le dos aux tirs ennemis, n’offrant aux regards qu’une façade appareillée pour les plus anciennes, ou bétonnée pour les plus récentes. Ce dernier visite la place en 1675 et conclut : « Les autres places du royaume couvrent la province, Metz couvre l’État ». La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. L’objectif de l’Allemagne était, d’une part, de se protéger contre une attaque française visant à reprendre l’Alsace et la Moselle à l’Empire allemand. Le sud de la ville reçoit également une ligne de remparts en 1739. Les fortifications de Metz faisaient partie d’un programme de fortifications plus vaste, appelé « Moselstellung Â», et englobant des forteresses disséminées entre Thionville et Metz, dans la vallée de la Moselle. La Feste Lothringen complète la Seconde ceinture fortifiée de Metz composée des Festen Wagner (1904-1912), Kronprinz (1899 - 1905), Leipzig (1907-1912), Kaiserin (1899-1905), Lothringen (1899-1905), Freiherr von der Goltz (1907-1916), Haeseler (1899-1905), Prinz Regent Luitpold (1907-1914) et Infanterie-Werk Belle-Croix (1908-1914). Aux IXe et Xe siècles[note 1], les fortifications de la cité sont renforcées, notamment par l’évêque Robert. Du XVIe au XVIIIe siècle, les fortifications de la ville de Metz connaîtront plusieurs remaniements, qui transformeront radicalement la ville fortifiée médiévale en une véritable place forte moderne, adaptée à l’artillerie et aux nouvelles techniques de siège. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes alliées à la Ces forts étaient en outre entourés d’un réseau dense de fil de fer barbelé. Il fait partie de la seconde ceinture fortifié des forts de Metz et connut son baptême du feu, fin 1944, lors de la bataille de Metz Le périmètre de protection du groupe fortifié Lorraine est assuré par un ensemble de positions d’infanterie, de casernes fortifiées… La plupart portent le nom des corporations chargées de leur entretien. Ouvrages de Canrobert . Metz retrouve son rôle de place forte frontière, dès les premières années de la Restauration. Lorsque les Romains arrivèrent en 52 av. L’histoire des fortifications de Metz, en Lorraine, remonte au IIIe siècle de notre ère, pour se terminer au XXe siècle. Cela explique que plus d’une quarantaine de généraux allemands ont vu le jour à Metz[note 3]. Les forts de Metz constituent deux ceintures fortifiées autour de la ville de Metz en Lorraine[note 1]. » Au cours de la bataille de Metz, les forts de Metz, malgré les outrages du temps, des troupes en sous-effectif, et un manque flagrant en armements, en blindages et en équipements optiques, bloquèrent une puissante armée, bien supérieure à l’armée française de 1914[10]. La Feste Kronprinz, rebaptisée groupe fortifié Driant en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée de Metz, en Moselle. Cliquez sur la ligne de Bus pour connaitre les directions étape par étape avec des plans, heures d’arrivée et horaires mis à jour. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. A bit of history: La Feste Wagner, renamed ′′ Groupe Fortifié de l ' Aisne ′′ by the French, was built under the first annexation of La Moselle, from 1904 to 1910, south of Metz. Au cours du XIXe siècle, les progrès de lartillerie obligèrent les ingénieurs français à concevoir un nouveau système défensif autour de la place forte de Metz, la première ceinture fortifiée. La construction du fort de Bellecroix doit protéger le front de la basse Seille, alors que le fort Moselle protège le front de la Moselle au nord-ouest. Basés sur de nouveaux concepts défensifs, tels que la dispersion et la dissimulation, les groupes fortifiés devaient constituer, en cas d’attaque, un barrage infranchissable pour les forces françaises. Feste Kaiserin . La Feste Kronprinz est l’un des groupes fortifiés les plus vastes parmi les forts messins. La lunette de la Cheneau, ou fort Gisors, est construite de 1822 à 1831 . L’édification d’une double couronne de fortification est confiée à l’ingénieur militaire Louis de Cormontaigne[6], en sa qualité de directeur des places fortes des Évêchés, charge qu’il conserva de 1728 à 1749. Beaucoup d’officiers allemands, appartenant à l’aristocratie militaire prussienne, s'installent à Metz avec leur famille. Jean-Luc Baudinet évoque ces évènements. La Feste Kronprinz, rebaptisée groupe fortifié Driant en 1919, est un fort de la seconde ceinture fortifiée de Metz, en Moselle. Ces forts, déjà entourés de fossés et d'un réseau dense de fils de fer barbelés, ont parfois été renforcés par des pieux antichars, après 1930. Les nouvelles constructions militaires permettent de recevoir 10 000 hommes et 2 000 chevaux[5]. L’ouvrage Sainte-Anne, l’ouvrage du Wolfsberg (Kellermann), ainsi que les ouvrages de Moscou, Leipzig et Saint-Vincent sont construits entre les groupes fortifiés Lothringen et Kaiserin. Au sud-ouest, où l’on attend l’attaque française, pas moins de sept ouvrages secondaires sont construits entre 1912 et 1916, entre les Feste Kaiserin et Kronprinz. Durant l’Annexion, Metz, dont la garnison allemande oscillera entre 15 000 et 20 000 hommes … Point d’appui Canrobert L’ Horimont-Stellung, rebaptisé Point d’appui Canrobert après 1919, est un ouvrage militaire situé près de Metz. L’enceinte, de plus de 6 000 mètres de long, compte alors pas moins de trente-huit tours carrées ou rondes[2]. La plupart de ces pièces rejoindront le front en 1914. Dans un premier temps, le système défensif composé de quatre forts fut complété par la construction de sept autres forts, par les ingénieurs militaires allemands, entre 1871 et 1898. La première ceinture fortifiée de Metz se compose des forts de Saint-Privat , de Queuleu , des Bordes , de Saint-Julien , Gambetta, Déroulède, Decaen, de Plapeville et du Saint-Quentin , la plupart inachevés ou à l’état de projet en 1870, lorsque la Guerre Franco-prussienne éclate. À cette époque, Metz compte encore trois autres casernes, aujourd’hui disparues : la caserne de la Haute-Seille, construite en 1754, formée de deux pavillons pour le logement des officiers d’artillerie[8] ; la caserne de la Citadelle, composée de baraquements, bâtie en 1755 aux frais du roi, de qualité médiocre[8] ; et la caserne du quai Saint-Pierre, bâtie par la ville en 1691 pour loger les troupes de passage. Ce dispositif est à l’origine composé de quatre forts avancés et détachés, les forts du Saint-Quentin et de Plappeville à l’ouest, et les forts de Saint-Julien et de Queuleu à l’est. Les casernes ont généralement des murs de plus de deux mètres d’épaisseur et une couverture de plusieurs mètres de terre compactée, souvent renforcée après 1900 par une chape de béton d’un à deux mètres d’épaisseur. Cette longue tradition militaire se traduit également à Metz par les écoles militaires qui s’y sont succédé. À cette époque, une partie des portes et remparts médiévaux est démolie et remplacée par de nouveaux ouvrages fortifiés. De 1726 à 1731, l’évêque Henri du Cambout de Coislin fait construire à ses frais une immense caserne sur le Champ-à-Seille pour loger l’infanterie[5]. Horimont-Stellung. Pour ces travaux exceptionnels, le maréchal Niel affecte spécialement une somme de douze millions de francs or[2]. François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand Â» dans François-Yves Le Moigne, Point d’appui des Carrières d’Amanvillers. Elle fait partie de la seconde ceinture fortifiée de la ville de Metz, construite par les allemands dans le cadre du système fortifié "Moselstellung" de 1899 à 1916, véritable ancêtre de la ligne Maginot, et … Dictionnaire Français-Turc; Interpretations; Translations; Books; Dictionnaire Français-Turc  fortifié. François Roth, « Metz annexée à l’Empire allemand » dans François-Yves Le Moigne. Situé à l’arrière des lignes pendant la Première Guerre mondiale, il subit les assauts des troupes alliées à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Construits selon les théories de Séré de Rivières à la fin du Second Empire et de Hans von Biehler pendant l’annexion allemande, ils valurent à la ville la réputation d’être la première place forte du Reich allemand[1]. Ce dispositif, conçu notamment par le colonel Séré de Rivières, était inachevé en 1870. Augmentée en 1745, cette dernière fut détruite avant 1817[8]. Le dispositif est à l’origine composé de quatre forts avancés et détachés, les forts du Saint-Quentin et de Plappeville à l’ouest, et ceux de Saint-Julien et de Queuleu à l’est.