33520 BRUGES, FRANCE, © 2021 - BibleEnLigne.com - Mentions Légales - Active. Il trouve qu’il satisfait mal les désirs de sa créature. Par son exemple, Jean nous montre que la vraie attitude d’un ancien est celle d’un père rempli d’amour et de sollicitude pour ses enfants. Le Fils de Dieu vint dans ce monde pour introduire un nouvel ordre de choses et une œuvre toute nouvelle. La vie éternelle n’est pas seulement une vie qui dure éternellement; elle est la vie par laquelle il est possible d’être parfaitement heureux dans ce monde et dans le ciel par la connaissance du Père révélé dans le Fils. Jean 3/7b-15. Cependant il envoya son Fils non pour juger, mais pour sauver. Dans ce royaume, la part du croyant, ses bénédictions, ses privilèges, sont célestes et en union avec Christ, ce qui ne saurait être la part d’un saint de l’économie précédente, ni même celle des heureux participants du millénium. Comment nous situons-nous à cet égard? Ici il va même un stade plus loin en disant qu’il n’y a pas de plus grande joie que ceci. du bien ou du mal? C’est une affirmation très encourageante, spécialement pour ceux d’entre nous qui peuvent ne pas posséder de dons éclatants. L’exemple de Gaïus est fixé devant nous dans les Écritures non pas seulement pour que nous l’admirions, mais pour que nous le suivions. Il les considérait évidemment selon la vraie lumière. Faisons-nous souvent, en vérité, de pareils vœux? Mais ultimement, croire cest accepter de dire que Jésus vit une telle intimité avec Dieu (le Père est en moi et moi dans le Père) quil peut porter le même titre quon attribue à Dieu dans la Bible : Je Suis. Analyse biblique Jean 3, 13-17. Mais cela n’avait pour racine que le vieux pharisaïsme de l’amour de la position et de la prééminence. Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était abondante. Diotrèphe ne voulait en aucun cas recevoir ces frères. La vie humaine naturelle est faite de faiblesse, de souffrances et de la mort qui sont les conséquences du péché. Il en a été ainsi au plus haut degré dans le cas du Seigneur Lui-même. Qui pourra jamais sonder l’étendue des richesses contenues dans le merveilleux verset seize du chapitre trois de l’évangile de Jean ? Et il dit ici: «Il faut que le fils de l’homme soit élevé», nécessité aussi absolue que la première, vu les exigences de la justice de Dieu. Nous serons tous examinés finalement à la lumière de la vérité quand nous nous tiendrons devant le tribunal de Christ. Si la question était: «Comment va votre âme?», que répondrions-nous? Abraham devait faire ce sacrifice pour Dieu, auquel il devait tout. Plus que jamais la lumière a resplendi sur leur état, et cette lumière était la vie (chapitre 1:4), Jésus qui, «venant dans le monde, éclaire tout homme» (chapitre 1:9). 19:39). (v. 22-36). La mention du retour de Christ ( 1Jean 2.28 ) rend cette explication probable. Les frères qui étaient venus et avaient témoigné de la vérité qui était en Gaïus, étaient à l’évidence d’humbles ouvriers au service du Seigneur, envers lesquels il avait exercé l’hospitalité et qu’il avait aidé à poursuivre leur voyage. Démétrius est placé devant nous comme un exemple qu’il est bon de suivre. Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Toute conscience a été éclairée par la lumière de la présence du Fils de Dieu. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-21. L’excuse très probable était que ces frères qui voyageaient n’avaient pas d’autorisation, et qu’il tenait à ce qui était ordonné et officiel. Il leur répondit: «Un homme ne peut rien recevoir, à moins qu’il ne lui soit donné du ciel. Il importe de ne pas oublier les vérités pratiques qui découlent de ces versets 20 et 21, car les épaisses ténèbres morales de ce monde nous enveloppent de tous côtés, et conviennent, malheureusement, à notre cœur naturel qui aime cette atmosphère. Paul ( Romains 8.17 , 29 ; 1Corinthiens 15.49 ; Philippiens 3.21 ) enseigne de même que nous serons transformés à la ressemblance de Christ. C’était juste de servir les frères qui lui étaient bien connus; mais servir des frères qui lui étaient complètement inconnus, simplement parce qu’ils servaient le même Maître, c’était vraiment agir «fidèlement». D’où cela vient-il? Il aime si fortement l’époux qu’on ne peut lui procurer un plus grand bonheur que celui d’assister à sa joie. Il le traite comme le méchant serviteur; il l’appelle un homme dur. «Car», dit le Seigneur, «quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises; mais celui qui pratique la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, qu’elles sont faites en Dieu» (v. 20, 21). En effet le Seigneur Jésus connaît parfaitement l'état intérieur de chaque homme. Beaucoup de personnes, aujourd’hui, veulent avoir à faire avec Dieu et ne rien savoir de son Fils; c’est inutile; elles mourront dans leur péché. Jean 3 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Ce qui est né de l’Esprit, est esprit, participe à la nature divine. Comme la deuxième épître, elle est une lettre d’ordre privé, mais contenant, malgré sa brièveté, une instruction d’une telle importance que l’Esprit de Dieu lui a donné une place à demeure dans la Parole inspirée, même si c’est une petite place. Nul n’a possédé cette part avant l’œuvre de la croix; non qu’il n’y eût pas auparavant des hommes sauvés qui ont joui de leurs rapports avec Dieu en possédant la nature divine. Ils utilisent l’autorisation pour accréditer l’erreur qu’ils propagent, ce qui est un mal épouvantable. Il demande: «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Commentaire biblique de Jean 3.16. » Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? Le grand sujet de notre évangile est la révélation du Père et la vie éternelle. Le message accrédite l’homme. Cela signifie disparaître au profit d’un autre. Comprendre Jean 3.16 Comprendre Jean 3.16 est d'une importance vitale pour tout être humain. B porte : vous la première fois, nous la seconde. C’est vrai et ça m’est utile. Les hommes ayant la bonne autorisation foisonnent, mais ils n’apportent pas la vérité. Il rendait témoignage de ce qui était dans le ciel, car il était un avec son Père; c’est pourquoi il dit: «nous disons ce que nous connaissons, nous rendons témoignage de ce que nous avons vus». Il ne recevait pas ces frères étrangers, et empêchait les autres de le faire. Il vint révéler ce que Dieu avait dans son cœur pour de pauvres pécheurs perdus, qui ne pouvaient monter au ciel prendre connaissance de «ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme, ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment» (1 Cor. Nous nous rencontrons et nous enquérons: «comment allez-vous?», et considérant qu’il va de soi que la question concerne notre corps, nous répondons gaiement (en règle générale): «très bien, merci». Nouveau témoignage de Jean le Baptiseur. — «Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison. Que dire au jour du jugement? Aucune voix ne se fit entendre du ciel pour qu’il obtînt la délivrance; c’est Jésus qui crie et personne ne lui répond; au contraire, son Dieu l’abandonne sous le poids de nos péchés jusqu’au plein accomplissement de l’expiation. Le chrétien est «lumière dans le Seigneur» (Éph. — «Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs. Tous droits réservés. Le Gaïus d’Actes 20:4 était de Derbe, une ville d’Asie mineure. Il n’est pas dit: Nous avons la possibilité de recevoir, mais «nous DEVONS recevoir de tels hommes». Dans les deux cas, la vérité est le test, et toutes considérations d’ordre simplement personnel sont mises de côté. Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean. Et il séjourna là avec eux, et il baptisait. 1 Jean 3:1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Le Gaïus d’Actes 20:4 était de Derbe, une ville d’Asie mineure. Il y a le danger toujours présent que celui qui a un talent aille le cacher dans la terre et ne fasse rien. Cette joie, celle de Jean le précurseur du Messie, était accomplie; il ne pouvait rien désirer de plus; il avait atteint l’apogée du bonheur, qui n’avait été celui d’aucun prophète. Les mots «en vérité, en vérité», si souvent employés dans cet évangile, équivalent à «amen, amen» et affirment absolument la vérité des paroles du Seigneur. (v. 1-13). Nicodème dit: «Comment ces choses peuvent-elles se faire? Si cela signifie qu’il a été converti par le moyen de Jean, cela voudrait dire qu’il n’est pas un des autres Gaïus mentionnés dans l’Écriture. C’est un des exercices clés du bac de français.. Une explication linéaire ou commentaire linéaire est l’étude d’un texte ligne par ligne, en suivant son mouvement, sa composition. Et je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau» (Lire Ézéchiel 36:24-28; 37:9). Croire en lui c’est avoir actuellement la vie éternelle (A et non aura). Le Gaïus d’Actes 19:29 était de Macédoine. C’est ainsi que, pratiquement, «le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi» (Prov. La jalousie ! Donc «celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu» (v. 18). Pour tout résumer, le mot qui revient le plus souvent pour décrire laction de Dieu-Père est celui de « donner » : Croire, cest accueillir les paroles de Jésus, cest reconnaître que ce quil fait reflète laction de Dieu, et donc que Jésus est lenvoyé de Dieu, son messie et son fils. Tout ce que Dieu demande du pécheur, c’est qu’il croie en son Fils, venu pour régler la question du péché à sa pleine satisfaction. Ce qui est né de la chair reste chair, ne s’améliore pas et ne peut entrer dans le royaume de Dieu. S’il en était ainsi, il nous présente un tableau très heureux de quelqu’un qui ne s’est pas lassé à faire le bien. Terrible sera la part de celui qui méprise un amour pareil. Il ne le faisait pas en faveur d’amis ou de gens auxquels Dieu fût redevable; il le consentait librement pour «des impies», «des pécheurs», «des ennemis», dit l’apôtre Paul en Romains 5:5-10. Jean le Baptiseur avait parlé du Seigneur à deux de ses disciples, André et Jean qui, ayant entendu, étaient venus à Jésus, l’avaient vu et avaient demeuré auprès de Lui. L’homme n’est pas le test pour la vérité: la vérité est le test pour l’homme. Salomon met ce chemin en contraste avec celui des méchants, qui «est comme l’obscurité, ils ne savent contre quoi ils trébucheront». Il donne ce qu’il avait de plus cher, son Fils, son unique, celui qui faisait ses délices dans l’éternité passée, son nourrisson, toujours en joie devant lui (Prov. Rien de plus explicite: Dieu le Père voulait sauver les pécheurs, leur donner la vie éternelle; il ne pouvait le faire depuis le ciel: il envoie son Fils sur la terre, lui remet toutes choses, lui donne toute autorité; il sait qu’il accomplira tout selon ses propres pensées pour sauver le pécheur; si quelqu’un refuse ce moyen et désobéit en refusant de croire, il demeure sous la colère de Dieu, éternellement privé de la vie refusée dans la personne du Fils de Dieu. L’église officielle n’a pas aidé, quand elle ne s’y est pas opposée. Ceci nous renvoie au chapitre 15 de son évangile où nous trouvons le Seigneur disant: «Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande» (Jean 15:14); et encore: «Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai ouï de mon Père» (Jean 15:15). Désormais il allait disparaître, comme il le dit lui-même: «Il faut que lui croisse, et que moi je diminue». Pierre avertit les anciens de ne pas agir «comme dominant sur des héritages» (1 Pierre 5:3). Rien de plus clair et rien de plus simple. Nous verrons ce contraste établi plus fortement aux versets 31 et 32. Je vous propose une analyse biblique avec les étapes suivantes: une étude de chaque mot grec du passage évangélique, suivie d'une analyse de la structure du récit et de son contexte, à laquelle s'ajoute une comparaison des passages parallèles ou semblables. C’est une idée très répandue que l’homme doit accréditer le message — Un Tel est dûment ordonné, donc ce qu’il dit doit être juste. Ayant expié les péchés par sa mort, il attire à lui tous les hommes, les Gentils aussi bien que les Juifs. Ici le frère, même étranger, mais qui porte diligemment la vérité pour le Nom, doit être reçu, et nous sommes heureux d’être identifiés avec lui à cause de la vérité qu’il apporte. Le verset 18 dit le contraire; il applique le salut non pas au monde dans son ensemble, mais à celui qui croit: «Celui qui croit en lui n’est pas jugé». 21:23). Il ne comprenait pas que Dieu rejetait le système dans lequel il voulait encore être instruit, et qu’il lui fallait une autre nature que celle de l’homme en Adam, tout religieux et bien intentionné qu’il fût, pour être enseigné de Dieu. La marche d’un chrétien doit être lumière au milieu des ténèbres, et vérité au milieu de l’erreur. «C’est ici le jugement, que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises (v. 19). Le fidèle, c’était Gaïus, non pas lui (voir v. 5). Jésus veut faire comprendre d’emblée à Nicodème que Dieu n’enseignait plus la vieille nature. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit: Il vous faut être nés de nouveau» (v. 5-7). Nous ne pouvons pas dire avec certitude si Gaïus, à qui l’épître est adressée, doit être identifié avec l’un ou l’autre de ceux qui portent ce nom et dont parle l’Écriture. Il ne s’occupe que de ses avantages présents et méprise le don inexprimable du Fils unique de Dieu qui seul assure au pécheur la vie éternelle, le bonheur dans ce monde et la gloire pour l’éternité. Jean 13. Jésus lui montre comment elle s’opère, lui en prouve la nécessité, non seulement pour voir le royaume dans la personne de Jésus, mais pour y entrer: «En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Nicodème ignorait tout cela; il se croyait, sans doute, comme enfant d’Israël, un fidèle sujet du royaume de Dieu, mais Israël ne présenta guère les caractères du royaume de Dieu, même dans les plus beaux jours de son histoire; car «le royaume de Dieu n’est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l’Esprit Saint» (Rom. C’est là l’intention de Dieu, et non comme quelques personnes le pensent, que le monde soit sauvé, puisque Dieu a envoyé son Fils pour cela. Au moment où il allait le consommer, l’Éternel lui cria des cieux de ne point mettre la main sur l’enfant. Pourtant, Jésus l'a accueilli et il l'a pris très au sérieux. 1 Jean 3.19-24 Il faut croire au Fils de Dieu et aimer les uns les autres. Certains frères étaient arrivés dans la localité de Jean, et lui avaient parlé de Gaïus. Mais le principe est faux en entier. Jésus répondit aux pensées que Nicodème n’avait pas encore eu le temps d’exprimer, et qui avaient trait au royaume de Dieu (voir sur ce terme Matthieu 3.2, note). On voit, par plusieurs passages, que ne pas croire, c’est désobéir (voir Actes 5:32; 2 Thess. Puis, au lieu de manifester un esprit de rivalité, il compare Christ à un époux, tandis que lui est l’ami de l’époux. Cela donna occasion à quelques disciples de Jean de faire remarquer à leur maître que tous venaient à Jésus et qu’ils étaient baptisés. Si Nicodème et tous les Juifs avaient compris la gloire de la personne qui se trouvait là, quel changement se serait opéré en eux! Nous en venons à ce chapitre 3 dont nous avons esquissé l'approche. Il est «dans la lumière» comme Dieu lui-même est dans la lumière (1 Jean 1:7), l’œuvre de Christ l’ayant placé là. Gaïus semble être inclus dans l’expression «ses enfants». Dans les versets 5, 6 et 7, nous découvrons ce qui avait poussé l’apôtre à écrire ainsi. Or tout ceci n’était que du «mal» comme le verset 11 l’indique, et nous ne devons pas l’imiter. 13:12), c’est-à-dire pratiquer dans toute sa vie ce qui ne peut se faire que dans la lumière, afin d’être protégé contre l’influence des ténèbres. Il fallait une œuvre réparatrice, expiatoire, dans laquelle l’homme ne fût pour rien. «Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle». 20 j 13.18-20). «Le Père aime le Fils», il trouve en lui tout son plaisir, cela de toute éternité, et maintenant, d’une manière particulière, en venant accomplir ses desseins éternels. 14:17). Il fallait l’œuvre de Dieu pour le recevoir, et «celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai; car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure» (v. 33, 31). Jn 3, 22-30 Temps de Noël Samedi 08 Janvier 2011 Année A Ah ! Il veut en savoir davantage sur ce qu’enseignait celui qu’il reconnaissait comme «un docteur venu de Dieu». En contraste avec les hommes auxquels Jésus ne se fiait pas, quoiqu’ils crussent en son nom, Nicodème vient à Jésus avec de vrais besoins. Jean l’introduit pour ainsi dire par ces versets 35, 36, comme il conclut au chapitre 20:31 en disant: «Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom». Veiller au bien des serviteurs du Seigneur, c'est prendre part à l'Évangile (v. 8). Ce qui est en nous se manifeste extérieurement dans nos activités. Jésus avait reçu le Saint Esprit dans toute sa plénitude et non par mesure, comme les prophètes qui se trouvaient sous une action momentanée de l’Esprit de Dieu, pour dire ce que Dieu voulait qu’ils disent, ainsi que nous le lisons souvent: «L’Esprit se saisit de lui» (voir Juges 11:29; 14:6; 1 Samuel 16:13; 2 Chroniques 20:14, etc.). Nous ne pouvons pas dire avec certitude si Gaïus, à qui l’épître est adressée, doit être identifié avec l’un ou l’autre de ceux qui portent ce nom et dont parle l’Écriture. Cette comparaison s’offrait à lui dans le terme même qui, en hébreu et en grec, désigne l’ esprit et qui signifie en même temps vent. Aux jours d’autrefois, Rahab montra qu’elle croyait vraiment au Dieu d’Israël et qu’elle adoptait son parti en recevant les espions en paix. La vérité nous présente un étalon de référence infaillible quant à ce qui est bon, et si le cas de Démétrius était examiné à la lumière de la vérité, la vérité elle-même rendait un bon témoignage en sa faveur. (v. 14-16). Jean rend un témoignage éclatant à la gloire de Jésus. Mais de même qu’il y avait urgence à fortifier la dame élue contre les approches subtiles du mal, et cela ne souffrait aucun délai, il était tout aussi urgent de confirmer Gaïus dans son œuvre d’hospitalité et de soutien de ceux qui étaient dans le bien et dans la vérité, justement quand d’autres les rejetaient. En conclusion l’apôtre parle des frères qui étaient avec lui, et de ceux qui étaient avec Gaïus, en les qualifiant d’«amis». Jésus dit de Jean, dans le passage de Matthieu cité plus haut, que «le moindre dans le royaume des cieux est plus grand que lui». Rien n’est dit quant à la localisation de cette «assemblée». ( Jean 1.13 ; 1Jean 2.29 ; 3.9 ; 4.7 ; 5.1 ) S'il avait voulu dire : naître de nouveau , il avait pour cela à sa disposition le verbe grec qu'emploie l'apôtre Pierre, ( 1Pierre 1.23 ) ou un autre terme exprimant le renouvellement de l'âme, et qui se trouve fréquemment sous la plume de Paul. Dans la dernière partie du verset 11 nous avons un nouvel exemple de la manière abstraite de raisonner de l’apôtre quant au bien et au mal; nous ferons bien de la laisser agir dans toute sa force dans nos consciences. Par ses paroles, Jean résume, en quelque sorte, le ministère de Jésus et ses conséquences. «Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va: il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit» (v. 8). Quoique homme ici-bas, Jésus restait Dieu, présent partout, vivant dans le ciel aussi bien que sur la terre: réalité insondable pour des êtres tels que nous, mais que nous avons le bonheur de croire. En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut. » (v. 4). Il prenait une position très dure contre eux, interdisant aux autres de les recevoir, et même les excluant de l’assemblée. La lecture précisait : gardez-vous des idoles. Ou bien cela peut prendre la forme suivante: Un Tel est si bon, si sérieux, si doué, si spirituel, qu’il ne peut se tromper. Vous-mêmes, vous me rendez témoignage que j’ai dit: Ce n’est pas moi qui suis le Christ, mais je suis envoyé devant lui. Notez au verset 8 l’usage du mot «devons». Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit (Jean 3.6). Le désir d’être renseigné selon la vérité se lie à la conscience de l’opposition du monde. Jean 3. Maintenant, son témoignage terminé, cet évangile ne parle plus de lui; Jésus occupera toute la place. Et de plus il ne voulait pas recevoir l’apôtre, au moins quant à son autorité, et parlait contre lui avec malveillance. De ces choses toutes nouvelles, le Seigneur en parlait, lui, le fils de l’homme qui était dans le ciel; il rendait témoignage de ce qu’il avait vu. Elevé sur la perche, le serpent rappelait le jugement porté sur ce qui avait causé la mort du peuple; le mourant n’avait donc qu’à jeter un regard de foi sur lui pour obtenir délivrance et vie. On venait là pour se faire baptiser. Nous avons vu, dans les versets précédents, que tout a été accompli à la croix, afin que quiconque croit ait la vie éternelle: il est sauvé parce qu’il croit que Christ a porté sur la croix le jugement qui devait l’atteindre. Maintes et maintes fois l’Esprit de Dieu a travaillé hors des structures officielles, et cela mérite d’être noté. Jésus répondit et lui dit: Tu es le docteur d’Israël, et tu ne connais pas ces choses? Commentaire d'évangile. Pas souvent, il est à craindre! Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit. En terminant, chacun de nous fera bien de se poser la question: Si l’apôtre Jean était parmi nous aujourd’hui, me reconnaîtrait-il comme AMI? Combien il est donc important d’être bien établi dans la vérité afin de pouvoir l’utiliser comme test. Pour la nouvelle, il faut aussi l’action de la Parole et de l’Esprit.